Incubes et succubes sont des êtres bien particuliers:
Désireux d'acquérir la jeunesse et la beauté pour l'éternité, ils ne sont pas devenus des adpetes du vampirisme, mais ont opté pour une méthode bien plus radicale...
En effet, ces hommes et ces femmes ont signé un pacte avec le diable, dans l'espoir d'obtenir ce qu'ils désiraient rapidement.
Certes, ils obtinrent des résultats satisfaisants, mais le prix à payer était bien plus élevé que ce qu'ils ne pensaient: Satan est le pire des usuriers...
En échange de cette beauté et de ce charme, ils ont donné leur âme au Diable, ce qui a non seulement damné ces malheureux, mais les a mis au service du malin.
Pendant de nombreuses années, bien avant notre monde moderne, les incubes et succubes étaient les messagers du malin, chargés de tenter les justes et les bons, et de recruter de nouveaux fidèles, ou plutôt de nouveaux infidèles...
Mais avec le temps, Satan a de moins en moins demandé de services aux incubes et aux succubes. Peut-etre que la guerre, la misère et le terrorisme les ont remplacés?
Quoiqu'ils en soit, les incubes et les succubes n'en restent pas moins des êtres démoniaques, et les traces se voient de jour comme de nuit. Lorsque le soleil est haut dans le ciel, ces êtres apparaissent comme des séducteurs hors pair, qui usent et abusent de leur corps, leur voix mielleuse et entêtante pour mener les gens par le bout du nez et comettre des méfaits.
La nuit, les incubes et les succubes sont pires que les harpies. Chez tous ces démons, des ailes leur perce le dos: elles sont osseuses, griffues et membraneuses, ce qui leur donne l'allure de chimère mi-humain mi-chauve-souris.
De plus, il leur pousse sur le front des cornes, allant de la petite corne pointue aux véritables cornes de béliers.
Enfin, selon le tempérament de ces personnes, on retrouve chez elles des caractères uniques en leur genre: queue de diable, peau écailleuse, langue fourchue, pupilles fendues etc.
Bien que le Malin ne fait presque plus appel à eux, de nombreux incubes et succubes naissent chaque jour, hommes et femmes physionomistes qui ne jurent que par leur apparence, apparence ô combien corrompue la nuit tombée...